Padlet

Voici un outil qui a été remis au goût du jour par les enseignants lors du confinement dû au COVID-19. Padlet est un mur collaboratif (via un site Internet) qui permet aux utilisateurs de poster des images, textes, idées, commentaires, etc. Padlet peut être utilisé pour la collaboration entre apprenants, entre apprenants/enseignants, mais aussi entre enseignants.


    Comment l’utiliser ?

Une fois sur le site Internet, il faut se créer un compte pour pouvoir sauvegarder son mur. Cette inscription n’est pas obligatoire si vous souhaitez ajouter des éléments sur un mur d’un autre utilisateur dont vous avez obtenu le lien externe. Une fois le compte créé, un mur apparaît, prêt à être rempli. Ce mur (d’un maximum de 3 par compte gratuit) peut contenir autant de notes que vous le souhaitez et possède une adresse URL unique que vous allez pouvoir partager par mail, dans une page web, sur une plateforme, intégrer en iframe ou sur les réseaux sociaux (il y a une gestion des autorisations pour les utilisateurs et visiteurs). Les padlets peuvent se présenter sous différentes formes : un mur (présentation « classique »), une toile (qui s’apparente à des cartes conceptuelles), des flux, storyboard, colonne, etc..

L’inconvénient majeur de Padlet est la difficulté de gestion d’un mur rempli d’éléments divers. L’affichage d’un mur composé de beaucoup de ressources prend énormément de temps de latence d’apparition à l’écran, tant sur ordinateur que sur tablette/mobile.

L’abonnement à 8 euros par mois pourra vite devenir indispensable si vous souhaitez l’utiliser régulièrement avec vos apprenants (création de plusieurs murs , acceptation de fichiers plus lourds, etc.), support client prioritaire, organisation en étiquettes et marqueurs, et redirection des padlets vers votre domaine.

   Astuce(s)

L’exportation d’un mur Padlet peut se faire dans différents formats tels que fichier PDF, image, tableur, comptes sociaux, etc. On peut également l’intégrer à un site (ex. Wordpress).

    Protection de données personnelles

Trois traceurs ont été détectés par Ghostery (dont Facebook et Amazon). Gros point négatif.